L’histoire de scooter PMR - Qui a inventé le premier ?
Les scooters PMR de location sont très populaires parmi les touristes en Espagne et aux États-Unis pour se déplacer dans les grands complexes touristiques, les parcs d’attraction, mais aussi en Angleterre et les Pays-Bas avec leurs centres-villes souvent interdits à la voiture.
En France, nous les voyons de plus en plus dans les rues et dans les magasins, mais savez-vous qu’ils n’apparaissent pas en Europe avant 1980 ? Au début, ils étaient pour la plupart grands, lents, pas confortables et pas vraiment conviviaux. Une grande différence avec les modèles modernes que nous rencontrons aujourd’hui.
Mais comment cela a-t-il réellement commencé, d'où viennent-ils et qui a inventé cette idée révolutionnaire ?

L’origine depuis le Ve siècle av J.-C. jusqu’au 18e siècle
L’origine du scooter pour personne à mobilité réduite (PMR) est bien entendu étroitement liée aux dispositifs destinés aux personnes ayant des difficultés à marcher ou voulu avoir un moyen de transport simple. Des solutions sont trouvées depuis des siècles et utilisées par des philosophes comme Confucius, des maîtres horlogers, par des femmes et des baigneurs dans l’époque victorienne avant notre ère.
Les Grecs anciens et les Chinois ont été les premiers à combiner chaises et roues. Le philosophe Confucius décrit d’être poussé dans une sorte de chariot à main. A peu près de la même époque datant le premier affichage d’une chaise avec des roues qui se trouve sur un sarcophage chinois en pierre du Ve siècle av J.-C. et une image sur un vase grec.
Les chaises ont été très longtemps poussées, jusqu’à Stephan Farfler, un horloger paralysé de jambes de Nuremberg, en Allemagne, inventait le premier tricycle à traction humaine par manivelle en 1655.
Vers 1750, l’inventeur anglais James Heath présentait le Bath Chair (chaise de bain), destiné à être utilisée par les femmes, les personnes âgées et handicapées pour se déplacer dans la ville et aller à la plage de Bath, en Angleterre. John Dawson, un fabricant de fauteuils roulants aussi de Bath, l’améliora en 1783 vers une chaise avec deux grandes roues à l’arrière et une petite à l’avant.
C’est même devenu un moyen de transport populaire, en particulier dans la Grande-Bretagne victorienne, où il a servi de dispositif pour les personnes blessées, malades ou handicapées et en plus, comme un mode de transport de type pousse-pousse pour les fortunés.


Précurseurs de scooters de mobilité motorisés
En 1912, un de ce fauteuil roulant à trois roues était équipé d’un moteur à l’avant pour la première fois à Londres (Angleterre). Il est même entré en production vers 1916.
Au fil des ans, le principe a été amélioré et le moteur a été positionné à l’arrière. L’Argson Runnymede, produit de 1936 à 1954, était disponible avec un moteur à essence ou électrique.
Dans l’édition de novembre 1954 du magazine Popular Mechanics Magazine, il y a une publicité de la société américaine Sears, Roebuck & Co avec un précurseur du scooter de mobilité réduite actuel. L’annonce parlait d’un fauteuil roulant électrique, mais il ressemblait plus à un scooter de mobilité moderne en raison du grand siège, de la grande capacité des batteries, du carénage avant et des trois roues.
Cependant, la vente n’a pas été un succès et il s’éteignait à petit feu.
Le premier véritable scooter PMR : l’Amigo de 1968
En 1968, le plombier Allan R. Thieme a inventé le premier scooter électrique pour personne handicapée, comme on connaît maintenant. Frustré par les options de mobilité disponibles pour un membre de sa famille atteinte de sclérose en plaques, Al Thieme passait des nuits à construire un petit scooter jaune dans son garage à Bridgeport, Michigan (Etats-Unis) avant de trouver la solution.
Son premier prototype était un fauteuil roulant avec un moteur d’un aspirateur Hoover muni d’une batterie, ressemble plus à un fauteuil électrique. Cependant, il a vite découvert qu’un appareil avec un fauteuil pour s’asseoir, mais qui pourrait être conduit plus comme une moto qu’un fauteuil roulant, était la bien meilleure solution. Le résultat, un scooter de mobilité électrique à 3 roues avec un guidon droit et un siège pivotant, qui roulait à une vitesse de 5 à 6 kilomètres par heure.
Il l’a baptisé Amigo, le « fauteuil roulant amical ». Les ventes étaient lentes au départ, mais la demande augmentait d’année en année. La société existe encore aujourd’hui, mais est plus spécialisée dans les chariots électriques de supermarché aux États-Unis.
Ce concept « fauteuil roulant amical » n’a guère changé depuis ce jour, bien que la technologie ait fait un bond en avant par d’autres entreprises internationales.


Arrivée et développement en Europe
Néanmoins, il a fallu attendre environ 1980 pour que les scooters électriques à trois roues trouvent leur chemin en Europe. Tout a commencé au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. La France a suivi beaucoup plus tard. Dans les premières années, ils étaient grands, encombrants et sans grand confort, mais aujourd’hui ils ont été évalués vers un véhicule très moderne muni de 3, 4 ou même plus de roues.
Du modèle petit pliable au grand et rapide, la nouvelle génération de scooters pour personne handicapé est fiable, élégante et sûre à utiliser. Le confort a également augmenté à pas-de-géant. L’image ringarde et disgracieuse a complètement disparu et ils sont aujourd’hui aussi utiles dans des nombreux domaines autres que du médical.
Mobilité est aujourd’hui un grand succès, et même devenu essentiel
Les scooters sont maintenant devenus des produits qui n’ont pas l’air si médicaux. Ils n’ont plus cette stigmatisation, il est donc beaucoup plus acceptable pour quelqu’un roule en scooter électrique pour personne à mobilité réduite. En fait, les marques ont commencé à commercialiser les scooters PMR de plus en plus comme des accessoires de loisirs et de moyen de transport à la mode.
Certains modèles sont nommés « Vegas, Maxer » ou ont été conçus pour ressembler à des Vespas italiens. Certains sont même équipés avec les technologies de dernier cri comme quatre roues directrices, radar de détection des obstacles entres autres. Les scooters électriques pour personne handicapé deviennent davantage un véhicule de mobilité personnelle d’un style de vie ou d’un loisir qu’un appareil strictement médical.
Quel ‘il soit une modèle pliable comme le Luggie, afin de l’emporter partout. Un modèle comme le Midi XLS qui est rapide et bien équipé pour la route, mais reste encore d’un format étroit qu’il passe partout dans les magasins. Ou le puissant Maxer, un scooter électrique qui surpasse un vélo avec ce 20 km/h et son autonomie allant jusqu’à 100 km. Sans parler de surprenant Scoozy avec 4 roues motrices et directrices à la fois. Le choix est actuellement très grand et s’accroît continuellement.

C’est pourquoi, par une journée ensoleillée, vous pouvez vous attendre à voir des scooters de mobilité électrique dans les magasins et les marchés locaux, le long des promenades en bord de mer, ainsi que dans les centres commerciaux, les attractions touristiques, les parcs et les terrains de golf. Ils symbolisent la liberté, le progrès et l’indépendance, et sont là pour rester !
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